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386 résultats pour “patient idéal

Alzheimer : médicaments inefficaces ?

Publié le par Bernard Pradines

Depuis le début, bien des médecins dont je suis sont sceptiques quant à l’efficacité des médicaments dits spécifiques et circonspects quant à leurs effets adverses qui m’ont obligé maintes fois à les interrompre.

Toutefois, des arguments tels que la quête désespérée d’un médicament ou encore la possibilité d’un meilleur suivi sous traitement peuvent l’emporter sur des constats pourtant probants. L’amélioration initiale constatée peut rendre  compte de l’effet placebo sur le patient et sur son entourage ; un effet psychostimulant a aussi été évoqué.

Pour Olivier Saint-Jean, l’inefficacité et la dangerosité devraient amener à l’interruption de toute thérapeutique spécifique existante. Le déremboursement complet en serait le corollaire. L’association France Alzheimer s’oppose à une telle mesure.

Source ci-dessous : 

Publié dans Alzheimer

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Primum non nocere (1ère partie)

Publié le par Bernard Pradines

Primum non nocere  (1ère partie)
Primum non nocere  (1ère partie)

Cette locution latine, inspirée de la doctrine hippocratique, est bien connue en médecine. Elle est parfois répétée à l’envi. Quel est son sens ?

Habituellement, elle est traduite en français par les termes suivants : « d’abord ne pas nuire ». D’après Christophe Pacific[1], « pour les latinistes la meilleure traduction d'Hippocrate reste Primum nihil nocere qui exprime précisément la notion de ne nuire en aucune façon. » En effet, « nihil » signifie « rien ».

Elle est qualifiée de « principal dogme abstentionniste » sur Wikipedia.

Spontanément, on pourrait la considérer comme une évidence. En effet, comment imaginer que l’on nuise à son patient ? Pourtant à y regarder de plus près, cela ne va pas de soi.

Dans ce domaine, impossible de faire l’impasse sur le Docteur Josef Mengele et tous ceux qui se sont compromis, ici ou là, dans une médecine pseudo-expérimentale, tortionnaire et assassine. Instrumentaliser, stériliser et sacrifier ceux qui seraient haïssables, prisonniers de guerre ou civils de « races » maudites. Au nom du bien, cela va de soi. Ceci en alléguant un bénéfice pour les autres, les seuls qui seraient dignes d’être soignés. Inimaginable ? Non, une réalité survenue massivement au vingtième siècle dans des pays aussi cultivés que l’Allemagne et le Japon. Douloureusement, nous devons à la vérité que ces exactions ont eu lieu aussi dans d’autres pays, même si cela fut à moindre échelle, y compris en contrée dite « démocratique ».

Dans la deuxième partie, j’envisagerai l’actualité de l’intention de nuire.

 

[1] Christophe Pacific, 57 ans, est cadre supérieur de santé au Centre Hospitalier d'Albi et Docteur en Philosophie de l'Université Paris Est - École d’Éthique et Philosophie de la Salpêtrière.

 

Publié dans éthique

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