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Vieilles et citoyennes. Le vieillissement n’est pas neutre.

Publié le par Bernard Pradines

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Un accompagnement spirituel des soins palliatifs

Publié le par Louis Lacaze

Un accompagnement spirituel des soins palliatifs
Un accompagnement spirituel des soins palliatifs
Un accompagnement spirituel des soins palliatifs

Les établissements d’accueil de personnes âgées américains comportent parfois des « chaplains », dans les équipes accompagnant les résidents, terme que l’on pourrait approximativement traduire par « aumôniers » et qui se définissent comme « conseillers spirituels », la spiritualité étant une approche de tous les problèmes de l’homme liés à l’humain au-delà des besoins immédiats accompagnant la vie sur terre. Si la religion aborde cette recherche elle ne représente qu’une des approches de la spiritualité qui est présente chez toute personne, qu’elle soit croyante ou non.

Le conseiller spirituel va chercher à établir une relation avec la personne en manifestant son intérêt pour elle, en essayant de découvrir son système de valeurs. Etablir le contact peut prendre plusieurs formes. Y-a-t-il quelque chose qui vous préoccupe ?  Souffrez-vous ? A quel moment ? Y-a-t-il autre chose qui vous tourmente dans votre tête ?  La religion peut naturellement avoir une place dans les conversations si le terrain est favorable. Un résident peut refuser de rencontrer un ecclésiastique mais accepter de voir « un membre intéressant de l’équipe ».

Cette exploration d’un domaine intime suppose la maitrise de techniques acquises au cours d’une formation d’une durée de 1600 heures sanctionnée par l’obtention d’un diplôme. Leur compétence est reconnue par l’équipe soignante qui apprécie leur connaissance des patients qu’ils ont pu régulièrement rencontrer aussi bien que les familles.

Commentaires de Bernard Pradines. La spiritualité non religieuse existe. Je l’ai rencontrée, pas seulement sous la lumière d’André Comte-Sponville. Encore faut-il la connaitre et la reconnaitre. Elle exige un effort de compréhension au-delà de ses convictions personnelles profondes. Exemple : comment puis-je comprendre et accueillir une espérance sans Dieu ?  A l’inverse, comment puis-je comprendre et accueillir que l’on puisse croire en un Dieu dont je ressens au mieux le caractère projectif donc artificiel, au pire la vanité humaine plus ou moins dangereuse ? Un défi concret posé à tous les bénévoles et aux soignants qui accompagnent nos derniers pas. Une obligation de sortir de nous-mêmes pour aller vers l’autre. Une philosophie de l’empathie qui nécessite un long chemin de tolérance.

Source :

Allison Kestenbaum, Katy Hyman, Paul Galchu Geripal animé par Alex Smith MD et Paul Widera MD  Spiritual Care in Palliative Care: A Podcast with Allison Kestenbaum, Katy Hyman, and Paul Galchu

I don’t consider myself spiritual.  For some in palliative care, this would be considered heresy as we are told “everyone is spiritual.”  But, hey, I’m not.  So there.  However, despite not being spiritual, I do believe that spiritual care is fundamental to the care I give patients and families

L’usage veut que les invités de Geripal proposent à Alex Smith de chanter une chanson de leur choix. Ils ont pensé que A robin or a wren était d’actualité en pleine vague de covid-19. Vous trouverez les paroles ci-dessous.

Pour écouter la chanson interprétée par Eric Widera, plus audible que dans la version originale de Jeff Tweedy c’est ci-dessous.

Publié dans dignité, fin de vie, éthique

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