Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La loi sur la fin de vie : pschitt ?

Publié le par Bernard Pradines

Une proposition de loi est adoptée après discussion par l’Assemblée Nationale française le 17 mars 2015. Toutefois, elle n’est pas acceptée par le Sénat en juin 2015. Ainsi, un retour vers l’Assemblée est-il prévisible, sachant que celle-ci aura, in fine, le dernier mot. Ces dispositions tendent à compléter la loi du 22 avril 2005 dite Léonetti en autorisant le caractère contraignant des directives anticipées écrites par la personne concernée ainsi que la possibilité d’une sédation profonde en fin de vie. Dans ce texte, des conditions sont toutefois posées pour la réalisation éventuelle de ces deux objectifs.

Ainsi, les directives anticipées s’imposeraient au médecin « sauf en cas d’urgence vitale pendant le temps nécessaire à une évaluation complète de la situation ». D’autre part, « si les directives anticipées apparaissent manifestement inappropriées, le médecin doit solliciter un avis collégial ».

Quant à la sédation profonde, elle ne serait possible que dans deux situations : « lorsque le patient atteint d’une affection grave et incurable et dont le pronostic vital est engagé à court terme présente une souffrance réfractaire au traitement » ou bien « lorsque la décision du patient atteint d’une affection grave et incurable d’arrêter un traitement engage son pronostic vital à court terme. »

Par ailleurs, le législateur a prévu le cas particulier, de plus en plus fréquent lié à l’accroissement de la prévalence des altérations chroniques des capacités cérébrales, situation où la personne concernée n’est plus à même de se prononcer sur son état de santé : « dans le cas où le médecin arrête un traitement de maintien en vie, le médecin applique une sédation profonde et continue provoquant une altération de la conscience maintenue jusqu’au décès, associée à une analgésie. Il se doit de procéder de manière collégiale dans ce dernier cas. »

Suite :

Publié dans fin de vie

Partager cet article
Repost0

Il faut voir le film « Floride »…

Publié le par Bernard Pradines

Il faut voir le film « Floride »…

Oui, malgré quelques invraisemblances du scénario qui serait autrement plus banal, plus conforme à la réalité quotidienne.

Malgré le fait qu’un patient souffrant de la maladie d’Alzheimer (ou apparentée) est inimitable, même avec l’immense talent d’un acteur tel que Jean Rochefort. A moins que l’acteur principal ne soit lui-même atteint par cette pathologie comme dans le remarquable  « Vergiss-mein-nicht».

Oui, malgré l’absence quasi-totale de soins adaptés à domicile.

Malgré un cliché facile sur les roumains dont l’honnêteté est mise en doute. Une inquiétude diffuse qui transparait probablement du fait de la fréquence  croissante de l’aide à domicile effectuée par des travailleurs immigrés, en particulier en région parisienne.

Oui, il faut voir le film de Philippe Le Guay pour s’approcher de la souffrance des proches et du retentissement sur leur vie personnelle. Oui, surtout quand le film est servi par la grande Sandrine Kiberlain.

Publié dans films

Partager cet article
Repost0

1 2 3 4 > >>