Pronostic vital à court terme et soins palliatifs
Peut-on affirmer un pronostic vital à court terme, de quelques heures à quelques jours, en soins palliatifs terminaux ? La question se pose surtout depuis que la loi française du 2 février 2016 évoque le "pronostic vital à court terme" à l'origine d'une décision de sédation éventuellement maintenue jusqu’au décès.
Pour aider les équipes soignantes, la Société Française d'Accompagnement et de soins Palliatifs (SFAP) a émis un « fiche repère » en mai 2017. La société recommande une évaluation en équipe et l’utilisation de l’outil PPS V2 :
http://www.sfap.org/system/files/courtterme_v2_16052017_0.pdf
Commentaire de Bernard Pradines : le texte a raison de souligner les difficultés liées aux trajectoires différentes, par exemple s’il s'agit d'une maladie cancéreuse ou d’une maladie neurodégénérative. Dans ce dernier cas, le moment de l’interruption de l’hydratation et de l’alimentation joue un rôle capital. S’il est trop précoce, par impatience de l’entourage, la situation précaire peut se prolonger plus longtemps que si une pathologie destructrice, telle un cancer en phase terminale, est à l’œuvre.