Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 La médecine est-elle toujours un art ?

Publié le par Louis Lacaze

Hippocrate (Vème et IVème siècle av. JC) et James Salwitz, cancérologue.
Hippocrate (Vème et IVème siècle av. JC) et James Salwitz, cancérologue.

Hippocrate (Vème et IVème siècle av. JC) et James Salwitz, cancérologue.

Pendant des millénaires, les médecins ont dû prendre des décisions devant des situations complexes sans maîtriser l’ensemble des caractéristiques d’une maladie et ses complications possibles. L’examen ne pouvait se faire qu’à partir de l’observation sensorielle. Prendre la bonne décision réclamait une bonne sûreté de jugement, de l’expérience et relevait de l’art.

Cette époque est terminée.  Les médecins maîtrisent la physiologie, la biochimie, la pathologie. Ils explorent l’ensemble du corps du patient. Ils connaissent l’efficacité probable de chaque médicament, ainsi que ses effets secondaires éventuels. Pour chaque maladie, il existe un traitement optimal. Tout repose sur les travaux de recherche, la statistique, tout est contenu dans l’ordinateur.

Il n’y aurait donc plus de place pour l’intuition, les sentiments, la passion ? Question absurde. L’invention de la tronçonneuse n’a pas tué le métier de bûcheron pas plus que celle du micro-ondes n’a tué le cuisinier. Les progrès de la connaissance nous rendent meilleurs dans l’exercice de nos fonctions. Le médecin peut recueillir une masse d’informations qui rendent le diagnostic plus précis et permettent un traitement plus efficace. Tout comme le sculpteur qui n’hésite pas à attaquer un bloc de marbre au burin électrique pour réaliser une création, le médecin conserve ses capacités d’imagination créatrice, son habileté à transmettre un message. La médecine reste un art avec la technique à son service.

 

Source

Dr James Salwitz, cancérologue Medicine is No Longer an Art. Right? Science-based medicine still needs the human element at its core

 

Publié dans gériatrie, médecin

Partager cet article
Repost0

Comment chasser les mauvaises odeurs ?

Publié le par Bernard Pradines

Je souhaite vous parler ici d’un temps que les moins de vingt ans ne devraient pas connaître. Un temps dont j’espère qu’il est révolu.

Essayons toutefois de le comprendre. Vous entrez le matin, après votre petit-déjeuner, dans une chambre où séjournent deux résidents. Pendant la nuit ou après leur petit-déjeuner, ils ont fait leurs besoins. En clair, la chambre est emplie de l’odeur des selles et des urines. De plus, en hiver, il y fait chaud car la température dans les  établissements est souvent réglée sur des niveaux inhabituellement élevés alors que vous vous activez dans ce lieu. Vous aurez donc la tentation d’ouvrir la fenêtre pour aérer, refroidir et chasser les mauvaises odeurs. Toutefois, il conviendra de ne pas oublier les résidents dans leur chambre car ils sont légèrement  vêtus et vulnérables au froid.

Bien, je touche à un tabou. Les personnels, peu nombreux, parfois épuisés, ont de grandes difficultés à recevoir la moindre critique. Ceci est d’autant plus vrai qu’ils sont souvent stigmatisés à tort alors qu’ils font tout leur possible. Ceci dit, comment éviter ce genre de situations ? Amies et amis lecteurs, avez-vous déjà observé ce que j’ai moi-même constaté ?

Partager cet article
Repost0

1 2 3 4 > >>