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Quelle liberté de choisir sa mort ?

Publié le par Bernard Pradines

Quelle liberté de choisir sa mort ?

Dans le cadre de l’Association Tarnaise de Gérontologie, une visioconférence-débat vous est proposée avec Jacques Ricot, philosophe, sur le sujet très actuel d’une éventuelle modification de la loi sur la fin de la vie telle que promise par le président de la république française.

Vous pouvez vous rapporter au débat entre philosophes et législateurs le 6 mars 2023 à l’assemblée nationale auquel a participé Jacques Ricot.

Cette visioconférence aura lieu le mercredi 24 mai 2023 de 20 heures à 22 heures, heures de métropole française. Attention horaire différent de l’ordinaire.

Il est indispensable de s’inscrire auprès de : bpradines@aol.com

Après inscription, un lien vous parviendra dans les 48 heures précédant la visioconférence-débat.

Publié dans actualité, fin de vie, éthique

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Quelle image retenir des soins palliatifs ?

Publié le par Louis Lacaze

Quelle image retenir des soins palliatifs ?

Un spécialiste des soins palliatifs peut se sentir frustré. Il constate que son intervention est appréciée par ses patients. Toutefois, pour la grande majorité du public, il est l’intervenant qui accompagne la toute fin de vie, un simple intermédiaire entre l’hôpital et les Pompes Funèbres.

Une enquête sur le sujet a révélé une image de ces soins qui est peu valorisante. Elle a suggéré d’utiliser les techniques de communication classiques du commerce pour la corriger. L’attention du public doit d’abord être captée en présentant une image positive de l’action soignante qui s’est substituée au fatalisme  classique ainsi résumé : « il n’y a plus rien à faire ». Les associations qui luttent contre le cancer se gardent bien de montrer des patients en fin de vie mais choisissent des modèles professionnels souriants, en pleine forme. Les publicités des mutuelles ciblant les seniors les montrent gais, débordant de vitalité, sont à des années-lumière de la représentation de la vieillesse dans l’esprit du grand public. Capter l’attention entrouvre une porte qui va permettre de présenter ce que les soins palliatifs peuvent apporter au patient ou à sa famille. Le message peut être émotionnel mais doit rester positif. On part de valeurs sûres, la joie, le bien-être, on affiche des personnes âgées heureuses, entourées de leur famille, d’amis. On ne s’éloigne pas de la vérité mais on fait des choix positifs.

Supposons qu’un journaliste vienne interviewer un spécialiste des soins palliatifs et lui demande d’évoquer une patiente qui a particulièrement bénéficié de son intervention. Il obtiendra quelque chose comme ceci : son cancer était en phase terminale, elle avait cinq petits-enfants qu’elle pouvait régulièrement rencontrer grâce aux soins palliatifs qui contrôlaient ses douleurs. « Sans eux je n’aurais jamais espéré pouvoir continuer à les voir » répétait-elle. On peut supposer que si le journaliste accompagne son article d’une photographie, il ne choisira pas celle d’une patiente couverte de tuyaux sur son lit d’hôpital mais celle d’une grand-mère souriante entourée de ses petits-enfants adorateurs.

Commentaires de Bernard Pradines. Cet article me rappelle un exemple vécu, celui d’un cadeau qui me fut fait au titre de « passeur », un très beau tableau peint, une œuvre d’art qui est devant moi au moment où j’écris ces lignes. Il s’agissait de me remercier pour mon rôle d’accompagnant vers l’autre rive. Il est vrai que 1200 personnes n’ont pas survécu à mes soins en 18 ans et demi de gériatrie. Sur le fond, il me semble difficile de porter une appréciation sur ce texte dont on se demande s’il est ironique, de dérision ou bien sérieux ; dans ce dernier cas, il peut dénoncer la « société du spectacle » ou celle, contemporaine de la précédente, de l’euphémisme et du changement de dénomination censé adoucir la réalité : les handicapés sont devenus des personnes en situation de handicap, les aveugles des mal-voyants. Je suis heureux d’être malentendant plutôt que sourd. Plus sérieusement, les soins palliatifs sont évidemment candidats à changer de nom. Leur représentation mentale, leur image, n’échappent pas à leur objectif qui, davantage que rassurant,  fait peur car nous renvoyant à notre finitude.

Source

Geripal, animé par Alan Smith MD et Eric Widera, entretien avec Tony Black, professeur de médecine, spécialiste des soins palliatifs et Marian Grant , infirmière spécialiste des soins palliatifs Evidence-Based Messaging for Serious Illness Care: A Podcast with Tony Back and Marian Grant

What struck me most was not that palliative care was a question…, but it was that palliative care was the $2000 question in the Double Jeopardy1 round! The fact that palliative care was the hardest of questions told me that we have a massive messaging problem in our field..

1 Double Jeopardy jeu télévisé

A ne pas manquer

Le Dr Tony Black dirige un groupe d’études qui propose une boîte à outils en libre-service où le pillage, loin d’être un délit, est recommandé.

  1. Evidence-Based Messaging for Serious Illness Care

Capture public interest, bypass misconceptions, and increase demand for your services with better messaging. In this toolkit, we'll show you easy ways to improve your messaging – or you can use messages we've tested.

Steal these messages

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