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Vieux : qui les discrimine ?

Publié le par Bernard Pradines

Désormais, à quelques semaines de mes 70 ans, ayant largement dépassé les âges de 60 et 65 ans qui servent souvent de barrière symbolique et d’inclusion aux études sur le SARS-CoV-2 en population, j’ai le droit de me plaindre !

De quoi me direz-vous ? Mais enfin, de la discrimination que subissent les personnes âgées que l’on veut empêcher de se déconfiner comme tout le monde ! Instruit par des mesures autoritaires, je ne me laisserai pas faire ! Il est question de me confiner pendant un an ? De me désigner par mon masque et mes possibilités de contact ? Jamais !

Ne me prenez pas pour un idiot. Des exemples ?

Au nom de l’imperturbable supériorité de la démocratie, on m’incita à voter alors qu’un microorganisme malin envahissait le monde. Pardon, elle ne circule pas d’elle-même, cette bestiole invisible. Ce sont les humains qui la font circuler. On ne m’y prendra plus.

Vous me serinez depuis des décennies que les EHPAD sont mon futur domicile où je me trouverai « comme chez moi ». Alors, pourquoi nous y a-t-on enfermés, nous les vieux ? Nous a-t-on demandé, quand nous en avions la possibilité cognitive, si nous voulions courir le risque de notre vie enfermée ou bien celui du syndrome de détresse respiratoire aiguë du coronavirus ? Bien joli de parler d’éthique à tout bout de champ si c’est pour ignorer mes désirs les plus chers.

Je proteste donc. Pourtant, un histogramme et un « camembert » me dérangent un peu car ils sont implacables :

Vieux : qui les discrimine ?
Vieux : qui les discrimine ?

La morale de cette histoire : le virus n’entraine pas les mêmes conséquences selon l’âge et le genre. Il constitue un risque bien plus important pour les personnes dites âgées, surtout si elles sont porteuses de maladies chroniques. C’est lui, de loin, le premier discriminant.

Source :

Suivi du Covid-19 en France

Publié dans Covid-19, dignité, éthique

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La science balbutie, comme d’habitude

Publié le par Bernard Pradines

Source : CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3445157

Source : CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3445157

Il y a un immense fossé entre spéculations diverses et hypothèses scientifiques.

Dans le premier cas, une certitude est avancée, souvent présentée comme niée par les autorités et les médias. Dans le second cas, c’est une démarche rationnelle qui accepte le doute comme une réalité qui doit être acceptée. Prendre le risque de médicaments mal testés dans la pathologie en cours n’est pas une démarche conforme aux bonnes pratiques médicales.

Ainsi, dans le domaine épidémiologique concernant la transmission virale, une nouvelle hypothèse d’hôte intermédiaire pour le SARS-Cov-2 entre la chauve-souris et les humains est-elle avancée par un virologue allemand. Celle d’un animal dont la fourrure est l’objet de commerce en Chine : le chien viverrin.

Nous voici renvoyés à nos cours de sciences naturelles devenues sciences de la vie et de la terre.

Source :

La science balbutie, comme d’habitude
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