Qualité de vie et handicap ne sont pas incompatibles
S’il est courant en gériatrie de mesurer les handicaps qui peuvent affecter un patient, une nouvelle tendance s’intéresse au niveau d’activité de la personne : reste-t-elle enfermée chez elle sans voir pratiquement personne ou circule-t-elle avec son fauteuil roulant motorisé pour se distraire, aller voir des amis, participer à des réunions d’associations etc. ?
Une étude du Dr Patricia Boyle qui a suivi 1400 seniors pendant 8 ans montre que le taux de mortalité au bout de cinq ans de ceux qui ne sortaient pratiquement pas de chez eux était d‘environ 24% alors que pour les personnes qui bénéficiaient d’un espace de vie plus vaste le taux tombait à environ 13%.
Dans sa conclusion l’étude souligne qu’en pratique on ne doit pas seulement s’intéresser au niveau du handicap du patient [le GIR chez nous] mais encore prendre en compte ce facteur d’espace de vie pour lui assurer la meilleure qualité de vie possible
Source :
Life Space: Living Well Despite Disability http://www.geripal.org/2010/10/life-space-living-well-despite.html
Etude citée :
Association Between Life Space and Risk of Mortality in Advanced Age
Journal of the American Geriatrics Society Volume 58, Issue 10, pages 1925–1930, October 2010
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1532-5415.2010.03058.x/abstract