L’engouement pour la mort assistée (16) : liberté, individualisme et défaut d’assistance

Publié le par Bernard Pradines

L’engouement pour la mort assistée (16) : liberté, individualisme et défaut d’assistance
La personne est désormais réputée libre de ses décisions et de ses actes dans un pays démocratique. Toutefois, de plus en plus de contraintes pèsent sur l’individu vulnérable en termes de justifications de sa situation. De plus, l’État se désengage progressivement de ses obligations anciennes d’assistance à la personne en difficulté. Un exemple en est la numérisation de toute démarche administrative qui devient déshumanisée. Jadis, de nombreuses personnes assumaient correctement le renseignement d’un formulaire papier. Désormais, voici l’injonction de maîtriser l’outil informatique. De plus, il était généralement possible de remettre cet écrit à une personne en chair et en os. Autrement dit, l’individu est de plus en plus libre… de se débrouiller comme il peut. La récente réforme des retraites a été l’occasion de clamer à quel point les catégories âgées pèsent sur la société, au risque d’opposer les générations entre elles ! Dans les hôpitaux, les patients vulnérables sont réputés emboliser (sic) les lits devenus rares, donc précieux.

Voici le terreau fertile pour « choisir sa mort » afin de ne pas encombrer le monde des vivants !

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