Des lendemains qui chantent
Aujourd'hui j'ai interviewé une bénévole d'association qui est intervenue dans des EHPAD. Je lui ai posé la question de la peur rencontrée dans ces institutions.
- Les personnes âgées ont peur des mauvais traitements et elles ont raison,
- Les familles ont peur des représailles sur leurs proches, ou parents
- Les personnels ont peur de perdre leur emploi, parfois ont peur que leur contrat ne soit pas prolongé.
J’ai aussi établi le contact avec un démarcheur d'investisseurs en "résidences senior".
Il possède un argument bien rodé : vous lui confiez environ 170 à 180 000 euros, avec une garantie de rendement de 4,5 %
La somme sert à construire une partie d'une résidence senior, lieu de vie dit de qualité qui n'est pas adapté à la dépendance.
L'engagement porte sur neuf années. Si, au terme de ces années, vous souhaitez maintenir votre placement, votre taux d'intérêt sera augmenté, passant de 4,5 à 5 %.
Cerise sur le gâteau : si vous récupérez votre placement, la personne qui prendrait votre suite bénéficiera d'un rendement meilleur.
Si par contre vous maintenez votre placement au-delà des neuf années, le rendement sera encore plus élevé.
Arrangement suprême : si vous êtes propriétaire, on vous conseille de vendre votre bien et de placer la somme dans de l'investissement de résidences seniors... qui disposera non seulement de quoi financer de nouvelles constructions, mais pourra vous loger et récupérera également votre argent par les loyers qui vous auront été concédés.
Bénéfice de la déduction fiscale sur le rendement de votre capital : n'est-ce pas une superbe niche fiscale ?
Sans oublier les lendemains qui chantent.[1] Extrait : « Avec un vieillissement accéléré de la population, lié à la génération des baby-boomers de l’après-guerre, le nombre de personnes de plus de 85 ans, l’âge moyen d’entrée en maison de retraite, va passer, en France, de 2,1 millions en 2019 à 5,9 millions en 2060. »