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politique

Les députés s’alarment …. Il était temps

Publié le par Bernard Pradines

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La France a-t-elle abandonné ses vieux ?

Publié le par Bernard Pradines

Il fut un temps où toute critique des établissements paraissait incongrue car aggravant le malheur de nos anciens et de leurs proches. Une peur d'accentuer la culpabilité des familles et de discréditer les soignants dévoués.

Petit à petit, la vérité sort de son trou.

Elle impose de s'interroger sur un modèle de société qui s'éloigne de la relation humaine pour se consacrer à des rapports marchands. Pour ma part, je ne désigne aucun coupable. Je serais le directeur d'un EHPAD, j'agirais comme la plupart d'entre eux.

Oui, nous devons soutenir les professionnels dont je fus, "qui se battent pour obtenir des moyens décents face aux besoins en soins, mais aussi en vie sociale et culturelle".

Ceci exigera un changement culturel encore totalement embryonnaire, qui amènera, par exemple, à appuyer les trop faibles syndicats du secteur et à se cotiser pour les grévistes, à manifester avec eux. A ne pas laisser la situation pourrir par l'élimination de ceux, consciencieux et donc forcément contestataires, qui ne se satisfont pas du sort de nos aînés vulnérables.  Combien d'indésirables au sein de l’entreprise davantage marchande qu’humaine ? Combien sont remerciés après grèves ou révélations ?

Fini de considérer les revendications comme catégorielles et égoïstes, qu'elles viennent des salariés ou des directions. Fini de voir ceux qui se révoltent comme des trublions intoxiqués par une idéologie irréaliste. L'heure est trop grave pour se perdre dans le déni maintes fois renouvelé, toujours en échec. Combien de fois ai-je vu des familles attendre la fin de leur proche comme une délivrance à leur épreuve que l'on aurait pu adoucir avec des moyens différents !

Ma reconnaissance va à ceux, bien trop peu nombreux, bien trop peu soutenus, qui ont le courage de s'investir dans la défense des plus fragiles d'entre nous. 

Bernard Pradines

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