La dignité, oui ; mais laquelle, celle de qui ?

Publié le par Bernard Pradines

Ne pas rester inactif face au grand âge quand il revêt les aspects de la solitude, de l’isolement, de la maladie, de la dépendance, de la fragilité.

Ne pas rester insensible à la souffrance de ceux qui nous ont précédés, nos parents ou grands-parents.

Ne pas avoir peur de l’image qu’ils nous renvoient de notre possible avenir.

Savoir les écouter, s’asseoir auprès d’eux, leur tenir la main.

Savoir saluer quelqu’un qui ne sait plus vous saluer.

Savoir sourire à celle qui ne vous reconnaît plus.

Savoir les défendre quand une société de « décideurs », qui ne les approche plus, leur réserve un sort peu enviable. Quand des impératifs économiques font écho à une invitation au départ dissimulée derrière l’argument d’une fin digne.

Dites-moi, bon prince, où se situe la dignité, la nôtre encore davantage que la leur ?

Source : http://www.geriatrie-albi.fr/lettreARG121.pdf

Publié dans éthique

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G
merci une fois de plus du rappel à notre humanite !
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P
Par courriel privé, pouvez-vous me dire où vous en êtes de votre réinstallation que j'avais qualque peu oubliée ?