Prévention des démences de l’âge avancé : pas de baguette magique
Une prévention tardive des démences des personnes âgées est peut-être peu ou pas efficace du fait de la précocité prouvée des lésions caractéristiques de la maladie d’Alzheimer qui connait une longue phase silencieuse, dite préclinique, prodromique ou asymptomatique.
Des publications récentes nous incitent à la prudence. Le risque des recommandations impératives doit alors être considéré. En effet, décréter trop vite et trop vigoureusement qu’il est possible de modifier certains facteurs de risque, c’est implicitement rendre le patient responsable de la pathologie qu’il aura contractée en cas de non-observance. Un mécanisme de pensée fort ancien dans la tradition culturelle de nos sociétés et même de nos civilisations. Un danger rarement évoqué, la prévention étant trop souvent parée de toutes les vertus.
Des études récentes instructives : voir ci-dessous.
Une nouvelle méta-analyse de quatre revues suggère qu'il n'y a pas suffisamment de preuves d'un lien entre activité physique, médicaments prescrits, vitamines, suppléments nutritionnels ou ...