Le refus du dialogue : un poison pour les soins
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Notre époque n’est pas dépourvue de progrès. Un exemple : la conscience a considérablement progressé que des soins de qualité exigent d’exercer de concert avec d’autres disciplines soignantes. Finie la médecine de papa tout seul dans son coin.
Ainsi verrons-nous vanter les mérites de la pluridisciplinarité, de l’interdisciplinarité, du travail en équipe. La pénurie actuelle de médecins rend plus urgente la coopération entre professions soignantes ainsi que la reconnaissance du travail paramédical et de celui des psychologues, pour ne citer que ces disciplines.
A contrario, le refus de communication, de dialogue entre professionnels est devenu hautement toxique. Entre professionnels, refuser de parler avec tel ou tel soignant, quelle qu’en soit la raison, comporte des risques pour la personne soignée. Rares mais malheureusement réels, ils constituent une perte de chance pour les patients et les résidents de nos établissements de soins et médicosociaux.
Plus rare encore mais éprouvé par votre serviteur, le refus non motivé par l’entourage familial de communiquer avec le médecin. Au risque de « laisser passer » une pathologie ne figurant pas dans les documents toujours incomplets qui sont disponibles à l’entrée d’une personne malade en établissement.
Un ancien président de la république française aimait à dire : « l’important est toujours simple ».
Ne rompons jamais le lien soignant !