Une direction démotivée : un risque pour la qualité de l’accompagnement (3/4)
Il n’est pas difficile de distribuer des bons et des mauvais points, envers d’autres et envers soi-même. Une carrière en Soins de Longue Durée (anciens Long Séjour) en fournit de nombreuses occasions.
Si des actes de maltraitance bénéficient d’une couverture pudique : « pas de vague ».
Si le principal responsable administratif ne vous a parlé que deux fois en 18 ans et demi…
- une première fois pour s’inquiéter d’une baisse de fréquentation de l’établissement préjudiciable à la gestion : la règle du « remplissage » maximum est inviolable. Vous avez dû le rassurer quant à ce phénomène lié à la baisse de la natalité lors de la première guerre mondiale.
- une deuxième fois pour ordonner une évaluation censée aboutir au déclassement de votre service et à la réduction de ses effectifs en résidents et en personnels.
S’il est poli et chaleureux en public mais odieux par courriels, s’il ne vous adresse jamais la parole mais fait semblant de vous connaitre et s’efforce d’afficher une complicité factice lorsque vous vous trouvez ensemble en présence de tiers, si la mesquinerie est présente au point d’attribuer votre nom au numéro de téléphone d’une autre personne dans l’annuaire de l’établissement, s’il refuse votre présence dans une réunion de travail alors que vous êtes sollicité par les autres personnels soignants, ne cherchez pas sa motivation bienveillante pour les personnes âgées.
Alors, vous aurez raison d’avoir le courage de dénoncer ce type de dysfonctionnements préjudiciables aux personnes âgées. Tout-au-plus devrez-vous le faire dans des conditions où vous ne serez pas exposé(e) à la rétorsion des plus forts envers les plus faibles.
Dans l’article suivant, j’aborderai d’autres aspects d’une gestion calamiteuse et les bienfaits de l’implication des responsables administratifs, médicaux et paramédicaux dans la qualité des accompagnements.
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