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Bilan annuel de GérontoLiberté : six ans de progression

Publié le par Bernard Pradines

Notre blog a été créé il y a six ans le 18 janvier 2013.

Voici le court bilan d’étape établi le 18 janvier 2019. A noter que les années pleines représentées ici concernent en fait les périodes allant du 18 janvier au 17 janvier de l’année suivante.

Nombre d'articles publiés dans l'année 2018

Ce sont 703 articles qui ont été publiés, dont 138 la première année, 115 la seconde, 135 la troisième, 125 la quatrième, 91 la cinquième et 99 la sixième.

Figure 1

 

Nombre de visiteurs dans l'année 2018

Par ailleurs, vous êtes 110 941 visiteurs qui ont consulté le blog depuis sa création, soit l’équivalent d’une ville comme Argenteuil. Dont 3 085  la première année, 8014 la seconde, 12 599 la troisième, 17 972 la quatrième, 23 916 la cinquième et 45 355 la sixième.

Figure 2

 

Nombre de pages ouvertes dans l'année 2018

Vous avez ouvert 162 892 pages depuis la création du blog, dont 8 717 la première année, 12 679 la seconde, 21 887 la troisième, 26 447 la quatrième, 34 011 la cinquième et 59 151 la sixième.

Figure 3

 

Nombre total d'abonnés lors de l'année 2018

Désormais, 171 abonnés suivent régulièrement les parutions des articles. Ce nombre ne tient pas compte des lecteurs occasionnels.

Figure 4

 

Merci pour votre fidélité et pour votre participation. Merci aux membres du comité de lecture.

Notre objectif premier demeure la liberté d'expression des articles et des commentaires. De surcroit, nous comptons bien continuer à conjuguer cette vertu avec la qualité et la gratuité.

 

Publié dans évaluation

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Un senior hospitalisé repart trop souvent handicapé

Publié le par Louis Lacaze

Un senior hospitalisé repart trop souvent handicapé

Ce texte résume une situation déplorée dans des hôpitaux américains. Il peut nous servir de mise en garde au cas où en France des risques comparables pourraient se manifester.

 

Les seniors représentent une part importante des patients hospitalisés, part qui ira croissant. Ils séjournent plus longtemps à l’hôpital que les générations plus jeunes. Environ 1/3 des patients de plus de 70 ans et les 2/3 des patients de plus de 85 ans repartent de l’hôpital plus mal en point qu’à leur arrivée, avec un déficit cognitif marqué, devenus incapables de faire leur toilette, de s’habiller, de marcher.

 

Quelles en seraient les causes ?

 

  • Les patients ne sont pas correctement alimentés, la nourriture n’est pas appétissante.
  • Ils restent trop longtemps couchés, ce qui déclenche une chaîne d’effets nuisibles à leur santé alors que des patients plus jeunes ne sont pas affectés.
  • Ils ne peuvent pratiquement pas se déplacer, encombrés par leur appareil à oxygène ou la potence de la perfusion.
  • Leur douleur n’est pas correctement prise en considération.
  • Les médecins prescrivent des séries d’examen et des médicaments totalement inutiles.
  • La qualité du sommeil souffre du bruit ambiant dans certains services, des visites du personnel et des contrôles effectués pendant la nuit.
  • Les médecins soignent la maladie qui a justifié l’hospitalisation mais peuvent ne pas prêter attention à l’état général du patient.

En réaction, certains hôpitaux ont créé une section spéciale destinée aux seniors où les praticiens cherchent avant tout à permettre au patient de rentrer chez lui en possession de tous ses moyens. Les performances des seniors sont mesurées et entretenues par des exercices. Les thérapeutiques invasives sont supprimées dans la mesure du possible. Les repas sont pris dans une salle commune.

 

L’administration américaine peut avoir une part de responsabilité devant cet état de fait : les hôpitaux sont sanctionnés si le patient se retrouve avec une infection nosocomiale, s’il revient à l’hôpital dans les trente jours qui suivent sa sortie. Toutefois, il peut repartir en étant incapable de marcher ou avec un déficit cognitif marqué ; rien ne sera enregistré. Un médecin a résumé la situation en quelques mots : «si vous ne notez rien, vous ne guérirez rien ».

 

Commentaire de Bernard Pradines :

Ce texte reflète une réalité qui existe de part et d’autre de l’océan atlantique. Toutefois, il ne tient pas compte d’un facteur essentiel : on ne vient pas à l’hôpital par hasard. C'est une maladie ou un accident qui nous amènent à l'hôpital. Avec des conséquences qui sont parfois difficiles à distinguer des effets délétères de l’hôpital, ce que l'on nomme péjorativement l'hospitalisme. Quant aux sanctions relatives au résultat de l'hospitalisation, elles me semblent totalement irréalistes dans ce contexte. 

 

Source

Anna Gorman Elderly
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