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La vieillesse est encore de nos jours accompagnée de son lot de handicaps

Publié le par Papi

La vieillesse est encore de nos jours accompagnée de son lot de handicaps

On peut trouver dans la presse quantité de publicités pour des produits censés vous donner vigueur et santé à tout âge et éloigner votre crainte de vous retrouver un jour physiquement diminué. De leur côté les gérontologues ont longtemps espéré que la recherche avancerait dans ce domaine mais leurs espoirs ont été déçus.

L’université de San Francisco a étudié les handicaps physiques affectant la population au cours des deux dernières années de vie. Le Dr Smith, directeur de la recherche et spécialiste en soins palliatifs écrit : « La recherche en gériatrie a été très active, si nous pouvons retarder ou diminuer les handicaps la grande majorité des personnes âgées devra tout de même vivre avec des handicaps divers pendant les dernières années de leur vie ».

Les femmes seront particulièrement touchées. Une femme qui décède à 80 ans a été handicapée plus longtemps qu’un homme qui décède au même âge. Elles courent davantage le risque d’être touchées par la dépression, l’arthrose, l’ostéoporose. Elles ont moins de ressources sur le plan financier. Elles sont souvent seules alors que les hommes ont leurs épouses pour s’occuper d’eux.

Le tableau est pourtant moins sombre qu’on ne pourrait le craindre : les personnes âgées conservent souvent une certaine faculté d’adaptation. Pour la majorité d’entre elles, l’important est de ne pas souffrir, de ne pas se retrouver isolées, d’avoir de l’estime pour soi, une certaine indépendance.

Une interrogation du Dr Covinsky, co-auteur de l’étude, sert de conclusion : « Doit-on s’apitoyer devant une personne qui se déplace en fauteuil roulant ou se réjouir de voir qu’elle a conservé un bon moral et toute sa vivacité d’esprit ? »

Sources :

- Article du New York Times : http://newoldage.blogs.nytimes.com/2013/07/08/high-disability-rates-persist-in-old-age/?emc=tnt&tntemail0=y

- Disability During the Last Two Years of Life July 8, 2013

http://archinte.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=1710125

- Quality of Life in Late-Life Disability: “I Don't Feel Bitter Because I Am in a Wheelchair”. Journal of the American Geriatrics Society Volume 60, Issue 3, pages 569–576, March 2012

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1532-5415.2011.03844.x/abstract

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Plus je vieillis plus le temps passe vite…

Publié le par Papi

Plus je vieillis plus le temps passe vite…

Combien de retraités pensent que, depuis qu’ils ont cessé leur travail, les semaines et les années défilent à toute allure ? Pourtant le fait est loin d’être prouvé scientifiquement. Une recherche en Allemagne et en Autriche a montré qu’il n’y avait que peu de différences chez 499 sujets de 14 à 94 ans. Seulement quand une tranche de 10 ans était prise en considération, une nette différence se manifestait chez les personnes les plus âgées. La dernière décade était donc perçue de manière inégale suivant l’âge, les plus âgés la ressentant plus rapide que les plus jeunes.

La notion de temps peut être affectée par plusieurs facteurs. Le temps parait ralenti pour quelqu’un qui est malheureux, qui souffre. Un hyperactif avec un déficit d’attention trouvera que le temps ne passe jamais assez vite. Un taux élevé de dopamine semblera accélérer le passage du temps tandis que les médicaments bloquant les récepteurs de dopamine auront l’effet inverse.

Une étude réalisée par le Dr David Eagleman du Baylor College of Medecine suggère que l’apprentissage de nouvelles connaissances pourrait annuler cette impression de fuite du temps. Si on veut la ralentir, on doit redevenir un étudiant, une époque de la vie où le temps semble plus lent. Il conviendrait donc d'apprendre quelque chose de nouveau qui demande un effort, d'acquérir une nouvelle compétence. Prendre des vacances dans un endroit inconnu. Et de prendre plaisir à se consacrer à cette nouvelle occupation.

Extrait d’un article publié dans le New York Times du 21 juillet 2013.

http://www.nytimes.com/2013/07/21/opinion/sunday/fast-time-and-the-aging-mind.html?emc=tnt&tntemail0=y&_r=0

Son auteur, Richard A Friedman, est professeur de psychiatrie clinique au Weill Cornell Medical College.

Publié dans temps

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