Peut-on ralentir le vieillissement ? La réponse est un oui catégorique mais il s’agira d’avancer sur un terrain difficile. Si le supprimer ne peut s’envisager, on peut tout de même chercher à retarder le plus possible les handicaps qui l’accompagnent. Comparons le corps humain à une voiture. Un véhicule correctement entretenu aura une longue durée de vie mais s’il est malmené il sera plus rapidement hors d’usage.
Que dire du squelette ? Les os se renforcent jusqu’à l’âge de vingt ans, se maintiennent jusqu’à quarante ans puis perdent 1% de leur résistance tous les ans ensuite. Le processus peut être ralenti avec une bonne activité physique, une bonne alimentation, l’absence de stress et de tabac. Inciter les adolescents à s’alimenter convenablement et à faire de l’exercice leur permettra d’accumuler un bon capital osseux avant qu’il ne commence à baisser.
Un certain nombre de facteurs peuvent favoriser l’altération des facultés cognitives. La prise de poids, l’hypertension, le taux de glycémie dans le sang, le cholestérol exigent une surveillance régulière. Les écrans d’ordinateurs et les téléviseurs peuvent clouer les seniors dans leur fauteuil, les privant d’exercice physique et de relations extérieures, donc de stimulations intellectuelles.
La diminution de la masse musculaire augmente les risques de chutes et leur gravité. Les comparaisons d’un muscle de la jambe chez un athlète de 40 ans puis chez un homme de 74 ans sédentaire et chez un second athlète âgé de 70 ans se passent de commentaires.