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Sommes-nous fâchés avec l’écrit ?

Publié le par Bernard Pradines

Image issue du site : https://www.directivesanticipees.org/comment-rediger-ses-directives-anticipees/

Image issue du site : https://www.directivesanticipees.org/comment-rediger-ses-directives-anticipees/

Selon l’étude réalisée par l’Ifop pour Alliance Vita et publiée en octobre 2017 sur « Les Français et les directives anticipées »[1], on observe la très faible notoriété et le caractère très sensible de cette pratique qui consiste à exprimer par écrit et à l’avance ses volontés sur les traitements médicaux dont on souhaite ou non bénéficier après un grave accident ou à l’occasion d’une maladie grave qui ne nous permettrait plus d’exprimer notre volonté en la matière. Ainsi, une majorité écrasante de Français (86%) déclare ne pas avoir rédigé des « directives anticipées ». On peut par ailleurs penser que parmi les 14% déclarant l’avoir fait, coexistent des personnes ayant effectivement rédigé un tel texte et d’autres l’ayant sérieusement envisagé sans être pour autant passé à l’acte. Toujours est-il que cette pratique s’avère être très marginale à ce jour en France.

Par ailleurs, seulement 12 % des Français ont déclaré avoir déjà écrit leur testament en 2018[2]. Les femmes étaient plus nombreuses dans ce cas que les hommes : 14 % contre 11 %. Mais cette bouderie n’interdit pas les mécanismes implicites de transmission des biens à défaut d’écrit testamentaire. Ce qui ne trouve pas son équivalent dans le témoignage des proches lors de l’incapacité de formuler une appréciation sur l’accompagnement médical lors de la fin de la vie.

Vouloir promouvoir à tout prix -ou pire imposer- les directives anticipées, pour éviter des débats éthiques indispensables, demande pour le moins un détour obligatoire pour comprendre la désaffection dont ce « cadeau législatif » est l’objet.

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Les ceintures de sécurité, les préservatifs  et les masques ont un point commun. Lequel ?

Publié le par Louis Lacaze

L’utilisation de ces trois accessoires est fortement   recommandée ; elle ne soulève plus que quelques oppositions marginales.  Le recours aux techniques de conviction utilisées  pour entrainer l’adhésion du public aux recommandations des deux premiers peut éclairer sur les voies à emprunter pour emporter l’adhésion du public confronté à l’obligation du port du masque.

Les trois accessoires impliquent un certain inconfort, un changement de comportement, négligeable pour certains, difficilement tolérable pour d’autres ; l’existence d’une gêne ne doit pas être niée. On peut toutefois avancer que le port du masque sera temporaire, ce qui n’est pas le cas de la ceinture de sécurité et même du préservatif dans certaines circonstances.

L’argumentation est simple : si la ceinture doit être bouclée alors qu’un accident est peu probable, un masque doit être porté en public même si la rencontre avec une personne contaminante est très aléatoire au même titre que celle de contaminer soi-même autrui. Comme le casque de moto qui ne sert heureusement souvent jamais. Comme le préservatif qui permet de se protéger à l’instar de son partenaire.

L’inconfort éventuel étant reconnu, souligner  les progrès dans la confection des masques montre à l’usager que ses remarques ont pu être prises en compte : plus confortables à porter, freinant moins la respiration, n’embuant pas les lunettes.

Normaliser le port du masque suppose d’insister sur le civisme et le bon sens de ceux qui sont déjà convaincus afin de persuader les autres; une technique utilisée par nos dirigeants pendant le confinement.

Source :

Publié dans Covid-19, prévention

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