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Troubles intellectuels au volant : celui qui ne veut rien entendre

Publié le par Papi

Image empruntée au site http://www.caradisiac.com/
Image empruntée au site http://www.caradisiac.com/

Un court commentaire de ce texte à lire en bas de page après avoir cliqué sur "1 commentaire" en haut et à droite.

Pour tout ce qui touche à la voiture, une personne étrangère à la famille sera souvent plus convaincante. On peut solliciter un ami, un voisin en lui recommandant de ne pas insister en cas de réaction violente.

Le médecin référent doit être sollicité et abordera le sujet avec son patient.

Trucs et astuces

Les choses ne sont pas simples, on l’aura compris. Des familles ont raconté comment elles avaient affronté des situations conflictuelles :

- Nous avons caché les clés et dit qu’on ne pouvait pas les faire reproduire.

- Mon mari a enlevé les fusibles.

- Nous avons mis un message sous le capot : « Surtout ne réparez pas ! »

- Nous avons débranché la batterie, mis la voiture sur cales et il est tout heureux de s’y installer de temps à autre.

- Faire ça était terrible, mais nous savions que c’était pour son bien.

Vous avez été convaincant(e), pensez aux compensations

- Si la personne n’habite pas chez vous, rendez-lui souvent visite.

- Conduisez-la aux endroits où elle serait allée si elle conduisait encore.

- N’oubliez pas de la faire participer aux réunions de famille.

- Encouragez-la à prendre le bus, accompagnez-la lors des premières fois.

- Faites-lui découvrir des activités nouvelles qui n’exigent pas l’utilisation d’une voiture (marche, jardinage…). Le traumatisme lié à la perte de l’indépendance et à la blessure d’amour propre liée à la perte de l’usage de la voiture sera atténué.

Sources : nombreux articles publiés aux Etats Unis avec une mention spéciale pour les articles de www.caring.com :

http://www.caring.com/questions/how-can-i-stop-my-father-driving?utm_source=welcome_to_caring&utm_medium=email&utm_campaign=expert-help-is-here:7&utm_content=20130405

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Avoir peur de la démence ne pourrait qu’aggraver la situation.

Publié le par Papi

Un court commentaire de ce texte à lire en bas de page après avoir cliqué sur "1 commentaire" en haut et à droite.

Au Royaume Uni, des professionnels de la santé regrettent que les cas de démence ne soient pas diagnostiqués à leur tout début. Plusieurs enquêtes ont révélé que, dans 54% des cas, les professionnels n’ont été consultés qu’au bout de 6 mois, dans 25% des cas seulement au bout de 2 ans. A ce moment-là les médicaments classiques pour traiter les cas de démence légère n’étaient plus efficaces. Une notion toutefois largement remise en question.

Des explications sont proposées :

Les familles hésitent à informer le médecin référent parce qu’elles ont du mal à accepter la réalité, ne veulent pas traumatiser la personne atteinte, sont convaincues qu’elles seront en mesure de résoudre les problèmes, qu’il n’existe aucune thérapeutique efficace. Les docteurs hésitent parfois à établir un diagnostic de démence pour ne pas traumatiser le patient et la famille.

Devant l’inquiétante progression des cas de démence et leur coût pour la société des actions préventives sont à l’ordre du jour. « Pensez à votre cœur, pensez à votre cerveau ». Un cœur en bonne santé diminuerait le risque de démence. L’adoption d’un mode de vie sain, sans tabac, sans alcool, avec de l’exercice physique et un bon régime alimentaire sera recommandée.

Sources :

http://www.telegraph.co.uk/health/healthnews/10842236/Fear-of-dementia-is-exacerbating-the-condition-experts-warn.html

Jeremy Hunt promises revolution in care for dementia sufferers

http://www.telegraph.co.uk/health/elderhealth/10770763/Elderly-who-lose-interest-in-pastimes-could-be-at-risk-of-Alzheimers-Disease.html

article basé sur une étude du Dr Launer publiée dans the medical journal of the American Academy of Neurology :

https://www.aan.com/PressRoom/Home/PressRelease/1268

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