Troubles intellectuels au volant : celui qui ne veut rien entendre
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Pour tout ce qui touche à la voiture, une personne étrangère à la famille sera souvent plus convaincante. On peut solliciter un ami, un voisin en lui recommandant de ne pas insister en cas de réaction violente.
Le médecin référent doit être sollicité et abordera le sujet avec son patient.
Trucs et astuces
Les choses ne sont pas simples, on l’aura compris. Des familles ont raconté comment elles avaient affronté des situations conflictuelles :
- Nous avons caché les clés et dit qu’on ne pouvait pas les faire reproduire.
- Mon mari a enlevé les fusibles.
- Nous avons mis un message sous le capot : « Surtout ne réparez pas ! »
- Nous avons débranché la batterie, mis la voiture sur cales et il est tout heureux de s’y installer de temps à autre.
- Faire ça était terrible, mais nous savions que c’était pour son bien.
Vous avez été convaincant(e), pensez aux compensations
- Si la personne n’habite pas chez vous, rendez-lui souvent visite.
- Conduisez-la aux endroits où elle serait allée si elle conduisait encore.
- N’oubliez pas de la faire participer aux réunions de famille.
- Encouragez-la à prendre le bus, accompagnez-la lors des premières fois.
- Faites-lui découvrir des activités nouvelles qui n’exigent pas l’utilisation d’une voiture (marche, jardinage…). Le traumatisme lié à la perte de l’indépendance et à la blessure d’amour propre liée à la perte de l’usage de la voiture sera atténué.
Sources : nombreux articles publiés aux Etats Unis avec une mention spéciale pour les articles de www.caring.com :